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Comment le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire peut soutenir la croissance économique

Comment le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire peut soutenir la croissance économique

En 2018, le secteur agricole et agroalimentaire a été reconnu comme un moteur clé de la croissance économique par le Conseil consultatif en matière de croissance économique, qui a fixé des objectifs de croissance ambitieux.

25 octobre 2021

Partout, les Canadiens souhaitent oublier la pandémie et découvrir ce que l’avenir leur réserve. Une croissance économique forte et soutenue est essentielle pour que notre pays ne se contente pas de retrouver la situation qui prévalait avant le début de la pandémie et de réduire l’écart avec nos concurrents mondiaux. Véritables moteurs de la création d’emplois dans tout le pays, les entreprises sont prêtes à travailler avec le gouvernement et les parlementaires pour faire progresser les mesures nécessaires à la croissance.

En 2018, le secteur agricole et agroalimentaire a été reconnu comme un moteur clé de la croissance économique par le Conseil consultatif en matière de croissance économique, qui a fixé des objectifs de croissance ambitieux. Depuis, le secteur a démontré qu’avec le cadre réglementaire, l’infrastructure et le financement appropriés, il a le potentiel d’atteindre ces objectifs tout en étant un chef de file dans la poursuite des objectifs environnementaux du Canada.

Le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire devrait :

  • Mettre en œuvre les recommandations basées sur les exportations des Tables de stratégie économique sur l’agriculture et l’agroalimentaire.
  • Travailler avec l’industrie à l’élaboration d’un plan de transition nette zéro neutre sur le plan technologique et se faire le champion des meilleures pratiques canadiennes à l’étranger, comme le programme de gestion des éléments nutritifs 4R ou la séquestration des gaz à effet de serre. L’agriculture canadienne contribue pour environ 8 % aux émissions nationales de gaz à effet de serre, alors que la moyenne mondiale est de 23 %.
  • Effectuer une analyse des changements réglementaires touchant l’industrie agricole canadienne. Le gouvernement fédéral devrait effectuer une analyse économique globale des règlements proposés ou en vigueur qui affectent actuellement le secteur. De plus, des ministères comme Santé Canada et Environnement et Changement climatique Canada auraient dû inclure un mandat de compétitivité économique. 
  • Améliorer le programme Agri-stabilité en faisant passer le taux d’indemnisation de 70 % à 80 %, en supprimant ou en augmentant considérablement le plafond actuel des paiements de 3 millions de dollars et en faisant passer le seuil de déclenchement des paiements de 70 % à 85 %. 
  • Poursuivre le financement des programmes de gestion des risques de l’entreprise, en particulier face à la volatilité des marchés et aux conditions météorologiques extrêmes.
  • Établir un cadre de financement à long terme pour la surveillance de la santé animale.
  • Travailler avec le ministre du Commerce international pour veiller à ce que les exportateurs de produits agricoles et agroalimentaires puissent tirer parti des accords commerciaux en réduisant les obstacles non tarifaires. 

Pour lire les 21 lettres aux ministres, cliquez ici.

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